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Kamis, 06 Februari 2014

n général et la sociologie. Vous pouvez partager vos connaissances en l’amélio

ma de pensée non conçu pour le palais du consommateur », la méthode d'Innis s'approchait de la « forme naturelle de la conversation ou du dialogue plutôt que du discours écrit ». McLuhan écrivit « quelle excitation de rencontrer un écrivain dont chaque phrase invite à une méditation et une exploration prolongée85 ». Les livres de McLuhan avec leur utilisation d'aphorismes, de jeux de mots, de traits d'esprit et d'observations étrangement superposées employaient également la technique mosaïque d'Innis.
Les théories d'Innis sur l'économie politique, la société et les médias restent encore particulièrement pertinentes : Il eut une influence profonde sur la sociologie des médias et de la communication et, en conjonction avec McLuhan, offrit des perspectives révolutionnaires sur le rôle des technologies de communication en tant qu'acteurs clés des changements sociaux et historiques. Ensemble, leurs travaux avancèrent une théorie de l'histoire dans laquelle la communication est centrale dans les changements et les transformations sociales86.
Notes et références[modifier | modifier le code]



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Caricature parue le 21 novembre 1888 dans le Puck.
Le journalisme jaune, ou presse jaune, est une sorte de journalisme ou de presse qui présente des nouvelles de faible qualité et qui mise sur des techniques tape-à-l’œil afin, notamment, de mieux vendre1. À l'origine, il tire son nom de la couleur du papier utilisé autrefois par les journaux pratiquant ce type de journalisme2[réf. insuffisante].
Les techniques couramment utilisées consistent à exagérer la nouvelle, faire de la médisance ou axer sur le sensationnalisme1. Par extension, journalisme jaune est utilisé de nos jours comme une expression péjorative pour dénoncer tout journalisme qui traite la nouvelle de manière non professionnelle ou non éthique.es Grandes Plaines (en anglais : Great Plains ou encore Grassland1) sont une région de l'Amérique du Nord, la partie médiane du continent au centre des États-Unis et du Canada, à l'est des montagnes Rocheuses. La région est semi-aride, constituée de vastes plaines qui s'étendent des provinces canadiennes de la Saskatchewan et de l'Alberta au nord, jusqu'au Texas au sud.
Aux États-Unis, la plupart des Grandes Plaines du Nord sont drainées par le Missouri et ses affluents.

McLuhan avançait que l'effet principal s'exerçait sur l'organisation sensorielle et la pensée. McLuhan av

 d'Innis sur les effets des médias de communication. Le biographe Paul Hayer, écrivit que le concept d'Innis de « biais » d'un moyen de communication peut être vu comme un « précurseur moins flamboyant de la phrase emblématique de McLuhan, Le message, c'est le médium80 ». Innis essaya par exemple de montrer comment les médias imprimés comme les livres et les journaux étaient « biaisés » envers le contrôle sur l'espace et le pouvoir séculier alors que les médias engravés comme les stèles ou les tablettes d'argile étaient « biaisés » en faveur de la continuité dans le temps et la connaissance religieuse et métaphysique81. McLuhan se concentrait sur ce qui pouvait être qualifié de « biais sensoriel » en avançant par exemple que les livres et les journaux faisaient appel à la rationalité de l'œil tandis que la radio jouait sur l'irrationalité de l'oreille82. Les différences entre les deux approches ont été résumées par James W. Carey :
McLuhan et Innis reconnaissaient tous deux la centralité de la technologie de l'information ; ils différaient néanmoins dans les principaux types d'effets qu'ils voyaient dériver de cette technologie. Alors qu'Innis considérait que la technologie de la communication affectait principalement l'organisation sociale et la culture, McLuhan avançait que l'effet principal s'exerçait sur l'organisation sensorielle et la pensée. McLuhan avait beaucoup à dire sur la perception et la pensée mais peu à dire sur les institutions ; Innis parla beaucoup sur les institutions et peu sur la perception et la pensée83.
Le biographe John Watson nota que le travail d'Innis était profondément politique alors que celui de McLuhan ne l'était pas. Il écrivit que « la mécanisation de la connaissance, pas le relativement consensuel biais des médias, est la clé du travail d'Innis. Cela souligne également la politisation de la position d'Innis par rapport à McLuhan ». Watson ajoute également qu'Innis considérait que des médias très différents pouvaient produite des résultats similaires. « Pour Innis, le journalisme jaune des États-Unis et les mégaphones nazis avaient les mêmes effets négatifs : ils réduisaient les hommes du statut d'êtres conscients à de simples automates dans une chaîne de commandement ». Watson avançait que si McLuhan séparait les médias suivant leurs biais sensoriels, Innis examinait un groupe différent de corrélations, la « dialectique du pouvoir et de la connaissance » dans des circonstances historiques spécifiques. Pour Watson, le travail d'Innis était donc plus flexible et moins déterministe que celui de McLuhan84.
En tant qu'universitaires et enseignants, Innis et McLuhan partageaient un même dilemme car les deux avançaient que la culture littéraire tendait à produire une homogénéisation de la pensée mais les deux rédigèrent de nombreux ouvrages. Dans son introduction à la réédition de 1964 de The Bias of Communication, McLuhan s'émerveilla de la technique d'Innis de juxtaposer ses « sa vision dans une structure mosaïque de phrases et d'aphorismes apparemment sans rapports et disproportionnés ». McLuhan avançait que si cela rendait la prose d'Innis dense et difficile, « un sché

nada. La même année, il participa à la commission royale du Manitoba sur l'éducation des adultes et il publia Political Economy in the Modern State, une collection de discours et d'essais qui repren

 « productiviste » et la philosophie occidentale « consumériste » :
Une économie mettant l'accent sur les biens de consommation est caractérisée par des industries de communication largement dépendantes de la publicité et des efforts constants pour atteindre le plus grand nombre de lecteurs ou d'auditeurs ; une économie mettant l'accent sur la production de biens est caractérisée par des industries de communication largement dépendantes du soutien de l'État. En conséquence de ce contraste, une opinion publique commune en Russie et à l'Ouest est difficile à obtenir74.
Peu après le voyage d'Innis à Moscou et à Leningrad, la rivalité entre l'Union soviétique et les États-Unis se transforma en guerre froide. Innis se lamentait de cette montée des tensions75. Il voyait l'Empire soviétique comme un contrepoids pour l'Empire américain basé sur le mercantilisme, l'individualité et le changement permanent. Pour Innis, la Russie était une société dans la tradition occidentale et non une civilisation extraterrestre. Il abhorrait la course aux armements nucléaires qu'il voyait comme le triomphe de la force sur la connaissance et une forme moderne d'Inquisition : « Le Moyen Âge brûlait ses hérétiques et l'age moderne les menace avec des bombes atomiques76 ».
En 1946, Innis fut élu président de la Société royale du Canada, le principal organisme scientifique et universitaire du Canada. La même année, il participa à la commission royale du Manitoba sur l'éducation des adultes et il publia Political Economy in the Modern State, une collection de discours et d'essais qui reprenait ses études sur les ressources et ses travaux sur la communication. En 1947, Innis fut nommé doyen des études universitaires de l'université de Toronto. En 1948, il donna des conférences aux universités de Londres, de Nottingham et d'Oxford. En 1949, Innis fut nommé commissaire de la commission royale sur les transports du gouvernement fédéral, une fonction imposant de nombreux déplacements à un moment où sa santé commença à décliner77. La dernière décennie de sa carrière au cours de laquelle il travailla sur la communication fut une période malheureuse pour Innis. Il était académiquement isolé car ses collègues économistes ne comprenaient pas le lien entre ce nouveau travail et ses travaux pionniers dans la théorie des ressources principales. Son biographe, John Watson, écrivit que « le manque presque complet de réponses positives aux travaux sur la communication contribua à son surmenage et à sa dépression78 ».
Innis mourut d'un cancer de la prostate en 1952 quelques jours après son 58e anniversaire. L'Innis College de l'université de Toronto et la bibliothèque Innis de l'université McMaster furent nommés en son honneur.
Innis et McLuhan[modifier | modifier le code]

Marshall McLuhan était un collègue d'Innis à l'université de Toronto. En tant que professeur de littérature anglaise, McLuhan fut flatté lorsqu'il apprit qu'Innis avait mis son livre La mariée mécanique, sur la liste de lecture du cursus économique de quatre ans79. McLuhan continua les travaux